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’acarajé s’est répandu au Brésil grâce à la religion afro-brésilienne, le candomblé : mélange de catholicisme, de rites indigènes et de croyances africaines. Cette religion se fonde sur le culte des ORIXÁS, divinités totémiques, chacune étant associée à un élément naturel. C’est un plat qui sert d’offrande à la déesse des vents et des tempêtes appelée IANSÃ. La recette trouve son origine en Afrique de l’Ouest, berceau de la culture africaine implantée au Brésil. Il est connu sous d’autres appellations comme AKARA ou KOSAI au Nigéria et KOOSE au Ghana. Le mot acarajé vient de la langue africaine yoruba. “Akara“ signifie boule de feu et “jé“, manger, ce qui donne littéralement manger une boule de feu. Par ailleurs, on raconte aussi que le mot proviendrait de la phrase ÀKÀRÀ N’JE, qui veut dire ”viens et mange akara”. Cette expression était utilisée par les femmes qui vendaient ce mets dans les rues de Bahia.

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